Dumoment que cela constitue un devoir religieux pour la musulmane, il n’est pas acceptable - du point de vue de la religion, de l’éthique, de la coutume, de la loi et de la constitution - qu’elle soit contrainte de l’enlever, violant ainsi ses convictions et sa conscience. Vous avez dit que les mécréantes peuvent regarder une musulmane sans qu'elle porte le voile. Je n'en suis pas encore convaincue car vous avez cité un seul hadith selon lequel Aicha apparut découverte devant une juive. J'espère que vous fournirez davantage d'explications sur le sujet car mes beaux parents sont des à Allah Il n' y a aucun inconvénient à ce qu'une femme regarde les hommes car on ne demande pas aux hommes, musulmans ou pas, de voiler leurs visages. C'est à la femme qu'il est demandé de le faire. L'homme n'est pas comme elle. Il n'y a aucun inconvénient non plus à ce qu'une femme regarde une autre femme si l'une d'elles est mécréante. L'interdiction de regarder est fondée sur la crainte d'exciter le plaisir charnel. Or cette crainte est exclue entre deux femmes qui échangent des regards. Quant à a parole du Très Haut . leurs femmes .» Coran,3355 . L'expression . leurs femmes» ne désigne pas uniquement les croyantes car elle englobe les mécréantes. Quand une femme musulmane regarde une femme mécréante, cela n'entraîne aucun préjudice. Rien n'empêche la musulmane de regarder une non musulmane quand elle a besoin de sa compagnie, comme c'est le cas des enseignantes, des médecins et d'autres. Car il serait difficile pour la musulmane de se voiler ou de détourner son regard dans ce cas..»Son éminence Cheikh Abdoullah ibn Djibrine Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde._________________Nul malheur n' atteint l' homme que par la permission d' Allah. Et quiconque croit en Allah, Allah guide son cœur. Allah est Omniscient. » 64 11 . Ilest permis à la femme musulmane de retirer son voile devant ses mahram. Celui-ci est toute personne qu’une femme ne pourra jamais épouser, soit pour la parente (le père , le
DébutPage précedentePage suivanteFin En quoi ça te dérange l'auteur qu'une femme musulmane mette son voile ? Le 11 novembre 2015 à 010906 dons52 a écrit Le 11 novembre 2015 à 010752 Toto-du-37_bis a écrit Je me balade pas h24 sur JVC dsl. Mais le FN a ses n'a aucune chance, regarde autour toi, la politique les média, les artiste, c'est eux qui dirigent l'avenir, et il est tout tracétu es bien naif . on peux avoir 1000 fois une personne , pas 1000 fois la meme personne En tout cas si le FN ne passe pas on va etre dans une sacrée merde. Le 11 novembre 2015 à 011121 Ermac94 a écrit En quoi ça te dérange l'auteur qu'une femme musulmane mette son voile ?T'aimera je me balade pres de chez toi en cagoule ? T'étais dans ton droit, c'est la loi Ça n'empêche que je l'aurai pas fait parce que ça se fait pas et que je pense qu'elle a le droit du moment qu'elle le retire quand on lui demande dans des situations type contrôle de police ou à l'entrée d'une banque ou d'un magasin Le 11 novembre 2015 à 011121 Ermac94 a écrit En quoi ça te dérange l'auteur qu'une femme musulmane mette son voile ?soumission de la femme dans un pays ou la femme est censé avoir autant de droit que lhomme , liberté egalité fraternité , je tinviote a lire la declaration des droits de l homme Le 11 novembre 2015 à 011204 baten_kasos a écrit Le 11 novembre 2015 à 010906 dons52 a écrit Le 11 novembre 2015 à 010752 Toto-du-37_bis a écrit Je me balade pas h24 sur JVC dsl. Mais le FN a ses n'a aucune chance, regarde autour toi, la politique les média, les artiste, c'est eux qui dirigent l'avenir, et il est tout tracétu es bien naif . on peux avoir 1000 fois une personne , pas 1000 fois la meme personneC'est toi qui est naïf. Le FN n'a aucune chance, tout le monde va voter contre eux si ils arrivent au deuxième tour. La sensation général, jvc ou non, c'est que les gens en ont marre d'être pris pour des âne et les médias véhicule justement des images d'une France décadente ou le gouvernement ne trouve pas toujours la bonne solution, le FN en propose et ce sera peut-être adopté et regretté comme beaucoup avec le FN n'y changera pas grand chose, c'est mon avis ! Le 11 novembre 2015 à 011253 baten_kasos a écrit Le 11 novembre 2015 à 011121 Ermac94 a écrit En quoi ça te dérange l'auteur qu'une femme musulmane mette son voile ?soumission de la femme dans un pays ou la femme est censé avoir autant de droit que lhomme , liberté egalité fraternité , je tinviote a lire la declaration des droits de l hommeC'est pas une question de soumission, c'est pour éviter le regard des hommes. Certaines femmes n'aiment t'invite à revoir un peu la définition de laïcité. Si elle se baladait en robe à ras la foufoune, tu lui aurait de s'habiller ? Le 11 novembre 2015 à 011253 baten_kasos a écrit Le 11 novembre 2015 à 011121 Ermac94 a écrit En quoi ça te dérange l'auteur qu'une femme musulmane mette son voile ?soumission de la femme dans un pays ou la femme est censé avoir autant de droit que lhomme , liberté egalité fraternité , je tinviote a lire la declaration des droits de l homme"Soumission" supposée par ton cerveau étriqué. Je t'encourage également à lire la Déclaration des droits de l'homme pour découvrir ce qu'est la liberté de culte. Je t'invite également à balayer devant ta porte, c'est pas en France où les salaires sont inférieurs de 20% à celui des hommes ? L'Afrance Perso je suis pas musulman mais je préfère 1000 fois voir une femme avec le voile que une femme avec mini jupe ou on voit le cul et tout Le regard des hommes ? Une femme devrait être flattée qu'un homme pose son regard sur elle à partir du moment où c'est pas dans le détail baten pas du tout mais c'est un manque de respect pour elle mafois elle montre ses formes à tous le monde c'est honteux quoi on est pas dans un film porno tu sors dans la rue tu t'habilles pas comme ça c'est tout l'auteur va relire les lois avant de te prendre pour un justicier Le 11 novembre 2015 à 011604 theshark_31 a écrit Le regard des hommes ? Une femme devrait être flattée qu'un homme pose son regard sur elle à partir du moment où c'est pas dans le détail Sauf que ce n'est pas le cas de toute les femmes. Il n'y a pas de "devrait", chacun est libre de faire ce qu'il veut. Le voile c'est quoi une bout de tissus qui couvre les cheveux et les formes de la femme ça vous gêne tant que ça ? DébutPage précedentePage suivanteFin Victime de harcèlement en ligne comment réagir ?
Intedictionde demande à lépoux de la divoce : « Toute femme qui demande le divorce à son mari sans aucune raison valable, se verra interdire . l’odeu du pa adis. ». [Rappoté pa Aboû Dâwoûd ( î î ò), dapès Thawbân هنع الله يضر. Ce hadith est jugé sahîh (authentique) par Al-Albânî dans Al-Iwâ ( 02/06/2022 Une restauratrice d’Hendaye a été présentée à un juge jeudi après que les clients de son restaurant ont déposé plainte pour “discrimination fondée sur la religion réelle ou supposée” d’une personne. Le 29 mai dernier, elle avait refusé l’entrée de son établissement à une femme en raison de son voile. Une restauratrice d’Hendaye Pyrénées Atlantiques a été convoquée jeudi devant le tribunal judiciaire de Bayonne pour avoir refusé l’entrée de son établissement à une cliente voilée, a-t-on appris auprès du parquet de Bayonne. La propriétaire de ce restaurant du front de mer est convoquée le 20 septembre, pour répondre de “discrimination fondée sur la religion réelle ou supposée” d’une personne, a précisé le parquet, confirmant une information de France Bleu Pays Basque. Une plainte déposée pour “discrimination” Le 29 mai dernier une femme et son fils s’étaient vus refuser l’entrée de l’établissement situé sur le front de mer de cette ville côtière proche de l’Espagne. S’ensuit une discussion entre la restauratrice et le fils, filmée par ce dernier et postée sur les réseaux sociaux. Sur l’extrait visible sur internet, on entend la propriétaire, non identifiable et portant une croix autour du cou, décrire la cliente comme “habillée comme dans la préhistoire” L’homme a par la suite déposé plainte pour “discrimination” au commissariat de Pau, selon le parquet. Europe1 __________________ 31/05/2022 Un restaurant d’Hendaye a refusé l’entrée d’un homme et de sa mère au prétexte que cette dernière portait le voile, dimanche 29 mai, à l’heure du déjeuner. Au Pays basque, une femme voilée s’est vue refuser l’entrée dans un restaurant d’Hendaye, ville côtière située à la frontière avec l’Espagne, dimanche 29 mai. Sur une vidéo filmée par son fils, on entend la propriétaire de l’établissement du front de mer expliquer qu’elle n’accepte pas la tenue vestimentaire de la cliente. Je souhaitais faire une surprise à ma maman, explique Nabil Allaoui. Cela faisait vingt et un ans que nous n’avions plus eu de moment comme cela et je savais que manger au bord de l’océan lui ferait plaisir. Mais nous n’avons pas eu le temps de franchir la porte que cette personne nous a sauté dessus reprochant à ma mère de porter le voile, de s’habiller de façon préhistorique et autres réflexions désobligeantes. » Joint par téléphone, l’homme assure que sa mère ne portait pas de vêtement ostentatoire et que son voile consistait en un foulard noué autour du visage, qu’il ne dissimulait en rien. Plainte déposée Religion ou pas, je n’accepte rien de ce qui peut s’apparenter à un outil de soumission de la femme, assume la propriétaire des lieux. Chez moi, vient qui veut. Mais en totale liberté. Cette dame était prête à enlever son voile, mais c’est son fils qui a refusé. » Ce dernier a déposé plainte pour discrimination passible de sanctions pénales au commissariat de Pau. Entre-temps, sa vidéo postée sur son groupe public Snapchat a fait tache d’huile, le profil Google du restaurant subissant une avalanche plus de 700 d’avis négatifs portant clairement sur cette affaire. Loi sur le port du voile La loi du 11 octobre 2010 interdit le port d’une tenue destinée à la dissimulation du visage en public. À l’époque, elle vise essentiellement le port de la burqua et du niqab. Le hijab, qui ne cache pas le visage est autorisé dans l’espace public à l’exception des écoles, collèges et lycées publics depuis la loi du 15 mars 2004 qui y interdit le port de signes religieux jugés ostensibles ». Sont également concernés le port de la kippa, de grandes croix chrétiennes ou encore du dastar, turban porté par la communauté sikh. Sud Ouest Justela femme que je suis". Éric Zemmour lui a alors demandé d’enlever son voile en direct. Celle-ci lui a rétorqué : " Enlevez votre cravate, j’enlève mon voile". Chiche, lui a-t-il
Le cauchemar peut devenir réalité. L’extrême droite, sans doute, n’a jamais été aussi forte à la veille d’une élection présidentielle. Alors pour bien saisir les dommages, pour certains irréversibles, qu’une présidence Le Pen causerait au corps social et à nos libertés, Mediapart a interrogé des défenseurs et défenseuses des droits des personnes étrangères, des musulmanes et des personnes LGBT, des droits des femmes, des enfants et des travailleurs et travailleuses, des représentantes de la justice et de l’éducation, des militantes engagées contre la précarité et les violences policières, en posant une seule question que provoquerait, très concrètement, une victoire de l’extrême droite le 24 avril prochain ? Réponse à treize voix. Nathalie Tehio, avocate et membre du bureau de la Ligue des droits de l’homme LDH Même si l’on assiste à une accélération de la répression et de la surveillance depuis les années Sarkozy, en particulier ces deux dernières années, le programme de l’extrême droite représente une vraie rupture le cadre d’un État de droit est menacé. Leur logique, c’est de s’affranchir de toute garantie et de recours possible aux juges. C’est l’instauration d’un État policier, où la police détermine ce qu’elle peut faire. On lui donne un serait le cas avec la “présomption de légitime défense des policiers”. La loi prévoit déjà de nombreux cas de légitime défense lorsque les policiers font usage de leur arme. Dire que ce n’est pas suffisant, comme Marine Le Pen, c’est vouloir en faire une présomption indiscutable. Les policiers pourront s’affranchir des conditions qui encadrent l’usage de leur arme ou de la force en général. Cédric Chouviat, par exemple, a été tué à l’occasion d’un simple contrôle routier si l’extrême droite passe, sa famille ne pourra pas porter plainte contre les policiers. Alors qu’il est déjà très difficile de faire reconnaître des violences policières, ça deviendrait quasi mesure effrayante, qui assoirait encore le pouvoir discrétionnaire des forces de l’ordre la possibilité qui leur serait donnée de porter plainte pour des attaques dont ils seraient victimes, tout en préservant leur anonymat dans les procédures. Cela ne laisserait aucune possibilité pour la personne mise en cause de vérifier la véracité des faits qui lui sont reprochés. En plus, les violences contre les forces de l’ordre entraînant moins de 8 jours d’ITT sont passibles depuis janvier 2022 de 5 ans d’emprisonnement. Autrement dit vous pourrez prendre 5 ans de prison ferme pour avoir poussé un policier dont vous ignorerez même l’identité. » Marine Le Pen en meeting à Perpignan, le 7 avril 2022. Fanélie Carrey-Conte, secrétaire générale de La Cimade droits des migrantesLes candidats d’extrême droite proposent une vision fantasmée et dangereuse », fondée sur l’idée qu’il serait possible d’éliminer les migrations. Selon Fanélie Carrey-Conte, leurs programmes tendent ainsi à une limitation à l’extrême » de l’immigration fin de l’automaticité du regroupement familial et de l’acquisition automatique de la nationalité française par mariage, réduction du nombre de naturalisations, impossibilité de régulariser les personnes en situation irrégulière… Tout est réfléchi pour rendre l’accès au séjour le plus restrictif possible, dans une logique de “machine à expulser” générant un climat de peur permanent pour les étrangers. » Le droit d’asile serait vidé de sa substance, avec l’externalisation des procédures traitées dans les pays d’origine ou des pays tiers et de profondes restrictions, et le droit du sol serait remis en question. À rebours du principe constitutionnel d’égalité, la “préférence nationale” entraînerait des privations dramatiques d’accès au travail, aux prestations familiales ou au logement. » Bien loin de l’inconditionnalité des droits humains et la mise en avant d’une humanité commune » défendues par La pouvoir, cette idéologie accélèrerait la libération de paroles racistes et xénophobes, générant des actes de discrimination envers les personnes étrangères. Cela mènerait à une fracturation accrue de la société, à des tensions sociales toujours plus exacerbées et à des régressions sociales et démocratiques majeures pour des millions de personnes », conclut Fanélie Carrey-Conte. En comptant malgré tout sur les capacités de résistance de la société Parisot, présidente de l’Union syndicale des magistrats majoritaire On a du mal à appréhender comment le programme de Marine Le Pen pourrait être applicable. Doubler en cinq ans nombre de magistrats, c’est très ambitieux mais irréalisable. Pour ce qui est des peines, le recours généralisé à des peines de prison ferme, présentées comme la seule sanction efficace, la réduction des aménagements de peines et les courtes peines effectuées en prison, tout cela rendrait très insuffisantes les 85 000 places de prison qui figurent à son programme. Quant à la présomption de légitime défense pour les forces de l’ordre, c’est extrêmement dangereux. Elle légitime toute violence policière ou presque. Cela ne nous paraît pas de nature à amener plus de sécurité. »Nils Monsarrat, secrétaire national du Syndicat de la magistrature C’est très difficile de se prononcer sur ce que deviendrait l’exercice professionnel des magistrats si Marine Le Pen était élue, car il y a un grand flou autour de son programme sur la justice – elle a assoupli son discours, même si les fondamentaux restent. Elle met en avant une augmentation du recrutement des magistrats comme tous les candidats, ou presque, un mode de recrutement modifié, et surtout un durcissement législatif avec une diminution de la marge de manœuvre des magistrats. Concrètement, cela risque de poser de grosses difficultés. On risque de perdre une marge d’adaptation aux situations individuelles, de se retrouver face à des situations aberrantes du type “peines planchers”, des incarcérations très brèves, et moins d’aménagements de risque d’aggraver la situation, avec beaucoup plus d’incarcérations et beaucoup moins de prévention et de réinsertion. Les conséquences de ce programme, ce serait de courtes peines d’emprisonnement, supposément “au nom du bon sens’, c’est la rhétorique habituelle de l’extrême droite. Or toutes les études démontrent que les courtes peines sont criminogènes, qu’elles désinsèrent et provoquent de la récidive. Par ailleurs, les sorties sèches en fin de peine se multiplieraient ; or, l’aménagement de peine est essentiel pour éviter que les gens réitèrent une infraction. La seule logique de ce programme reviendrait à construire toujours plus de prisons et d’enfermer éternellement les gens. Ce serait la fin de l’État de droit. »Marie-Aleth Grard, présidente d’ATD-Quart Monde Les programmes de l’extrême droite ne sont pas du tout favorables aux plus vulnérables, même s’ils ont l’air séduisants lorsqu’on en fait une lecture rapide. Marine Le Pen fera le tri entre les “bons” et les “mauvais” pauvres, puisque ne seront aidés que ceux qui possèdent une carte d’identité française. À l’heure actuelle, le non-recours aux droits [faute d’information suffisante des bénéficiaires, à cause de procédures complexes, etc. – ndlr] est important et je crains que ce soit plus le cas encore avec le Rassemblement national beaucoup de personnes auront peur de demander ce à quoi elles ont droit. L’extrême droite veut réduire les droits fondamentaux des étrangers qui permettent aux plus vulnérables d’avoir une vie à égale dignité des autres, veut leur interdire l’accès aux prestations sociales, aux soins, à l’emploi, à un logement digne et durable, à l’éducation pour les enfants. On imagine très bien ce que cela peut signifier pour les gens du voyage par exemple. Alors que c’est déjà bien compliqué pour eux, leur vie pourrait devenir encore plus difficile. À ATD Quart Monde, nous n’avons pas rencontré les représentantes de l’extrême droite pendant la campagne, nous ne dialoguons pas avec eux. »Matthieu Gatipon-Bachette, porte-parole de l’Inter-LGBT Le risque est bien réel, on le constate tous les jours en tant que militantes, à l’échelle locale. Quand il y a des élus RN dans les conseils municipaux ou régionaux, ils s’opposent systématiquement aux demandes de financements sur des thématiques LGBTQI+. Si demain, on a des gens de cet acabit-là à la tête du pays, ce sera très compliqué de continuer de fonctionner correctement. On a peur que l’extrême droite fasse tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher le peu de prévention qui continue d’exister. Quand on voit leur intérêt pour des pays comme la Hongrie de Viktor Orbán, on peut craindre une loi “anti-propagande LGBT” par exemple. En ce qui concerne la PMA, Éric Zemmour a annoncé qu’il reviendrait dessus. Vu les difficultés qu’on a eues à faire émerger cette loi [qui a ouvert l’accès aux femmes seules et couples lesbiens –ndlr], ce serait catastrophique, cela redirigerait tout un tas de couples vers l’étranger, devant payer des sommes indécentes. Pour le mariage pour tous, je ne crois pas trop que l’extrême droite reviendrait dessus – cela m’étonnerait, du moins. Marine Le Pen a dit qu’elle voulait faire un moratoire de 3 ans sur les questions sociétales. Mais à partir du moment où vous avez des gens qui considèrent que les discours progressistes que portent les assos LGBT sont nuisibles, tout est possible. Ils sont prêts à tout. »Sihem Zine, présidente d’Action droits des musulmans Je suis effrayée », s’alarme la militante d’une des dernières associations de défense des droits des musulmans non dissoute par le gouvernement. Ce n’est pas tant le programme de Marine Le Pen qui l’inquiète que son idéologie En cas d’élection, elle aurait déjà dans notre droit tous les outils à sa disposition il y a déjà la déchéance de nationalité, déjà le retrait des titres de séjour, déjà le gel des avoirs, déjà la fermeture de lieux de culte, déjà les Micas [les mesures administratives permises par la loi SILT de 2017 comme l’obligation de ne pas quitter une zone géographique donnée – ndlr], la société civile musulmane a déjà été quasiment éradiquée… Elle n’aura qu’à appuyer sur l’accélérateur par rapport à ce qu’a fait Gérald Darmanin. Cela fait des années que nous nous battons contre une batterie de dispositions sur lesquelles nous alertions “Imaginez qu’elles tombent entre de mauvaises mains.” » Concernant le projet de référendum sur l’immigration et l’identité promis par Marine Le Pen, Sihem Zine estime que, dans les faits, ça ne changera pas grand-chose. Mais elle va inscrire la discrimination dans la Constitution ». Et puis, concernant le projet d’interdiction du port du voile uniforme islamiste » selon Le Pen dans l’espace public, elle s’inquiète Elle va faire quoi, leur mettre une amende ? Les mettre en prison ? Leur arracher leur voile ? Il va forcément y avoir des accrochages et des situations qui vont dégénérer. » Quand on voit déjà le projet de loi visant à combattre les idéologies islamistes qu’elle avait déposé en 2021, j’ai peur, poursuit Sihem Zine. Marine Le Pen mélange immigration et islamisme. Elle va instaurer un ordre moral, et si une association ne le respecte pas, ce sera la dissolution, la privation des droits civils. Tous les réseaux sociaux, les sites Internet vont être surveillés. Les policiers risquent également d’avoir carte blanche. Des jeunes risquent de se faire tabasser dans la rue. Les groupuscules d’extrême droite, eux, vont avoir un sentiment d’immunité et s’en donner à cœur joie. »Grégory Chambat, enseignant à Mantes-la-Ville et syndicaliste Sud Éducation, auteur de L’école des réac-publicains la pédagogie noire du FN et des néoconservateurs » L’éducation est une obsession historique de l’extrême droite depuis 150 ans et la mise en place de l’école publique. Elle en a toujours fait un terrain d’intervention, pour faire avancer ses idées contre l’égalité et l’émancipation. Ils veulent mettre au pas l’éducation, en faire l’un des outils de leur idéologie. Cela se voit dans l’enseignement de l’histoire par exemple ce qui compte, ce n’est pas la transmission d’une histoire vérifiée, scientifique, seulement de construire un roman national. La victoire de l’extrême droite, ce serait la fin de la liberté pédagogique, puisqu’elle veut remplacer la pédagogie par du dressage. Elle a la nostalgie d’une école avec un enseignement autoritaire, vertical, uniforme [Marine Le Pen veut par exemple renforcer l’exigence de neutralité absolue » des enseignantes, accroître le pouvoir de contrôle des inspections en la matière » et sanctionner les professeurs qui ne signalent pas les cas problématiques » – ndlr]. Cette nostalgie, c’est en réalité celle d’un système éducatif de ségrégation sociale. À chaque fois que Zemmour parle de l’école, c’est pour dénoncer une idéologie antiraciste ou les questions du budget, il y a quelque chose de très significatif dans le programme de Marine Le Pen [qui prétend accroître significativement » les heures de cours en primaire mais prévoit aussi de renforcer l’orientation précoce des élèves » et de transformer le brevet en examen d’orientation post-3e » – ndlr] elle entend réduire les effectifs dans l’Éducation nationale, mais ceux des personnels non enseignants, c’est-à-dire administratifs, de cantine, secrétaires... En clair enlever tout ce qui ne se voit pas, mais qui est essentiel au bon fonctionnement d’un établissement. »Marylie Breuil, militante féministe au collectif Double peineCette ancienne porte-parole de NousToutes s’alarme, en cas de victoire de l’extrême droite, d’un recul très net en termes d’avancées des droits des femmes et de lutte contre les violences sexuelles », jugeant les programmes des deux candidats en lice très dangereux », tant pour la préservation des droits des femmes que pour l’acquisition des droits manquants. Ils ne proposent aucune mesure concrète pour lutter contre les violences sexuelles, et cette lutte est instrumentalisée en disant que les violences seraient perpétrées par des personnes étrangères, alors que tous les chiffres montrent que les auteurs de violences sont issus de tous les milieux sociaux. Éric Zemmour est par ailleurs accusé d’agressions sexuelles par huit femmes ; il n’est pas le seul, mais avoir un président mis en cause pour de tels faits serait un crachat aux visages des victimes ». Plus largement, les deux candidats sont opposés à la PMA, au mariage pour tous et toutes, et favorables à l’interdiction du voile dans l’espace public, ce qui est une entrave au droit des femmes de disposer de leur corps, à leur liberté de s’habiller comme elles le souhaitent. » De fait, dans les programmes de Le Pen comme de Zemmour, les droits des femmes ne sont abordés qu’à travers le prisme de la famille mesures en faveur de la natalité, opposition donc à la PMA et la GPA et de la sécurité lutte contre le harcèlement de rue » et les violences conjugales. Rien sur les inégalités femmes-hommes qui ne sont évoquées qu’en lien avec l’islamisme ou la charia, ni sur les discriminations Le Pen s’est, au fil des années, opposée aux avancées récentes en matière de droits des femmes lois instaurant la parité elle a depuis changé d’avis, féminisation des titres, allongement des délais d’IVG, etc. En 2012, elle avait dénoncé les avortements de confort » et plaidé pour le déremboursement de l’IVG en cas de choix budgétaire à faire ». Quant à Éric Zemmour, l’essentiel de son programme concernant les femmes repose sur une défense de la complémentarité des sexes », de la famille » et la dénonciation de la propagande idéologique de certains lobbies » qui menaceraient ses fondements ».Marion Tambourindeguy et Marie Petruzzi, médecins du Comité pour la santé des On ne pensait pas que son programme était aussi brutal, ça fait froid dans le dos », réagissent les deux généralistes. En réduisant les possibilités pour les exilées de déposer une demande l’asile, Marine Le Pen leur retirera de facto la protection maladie universelle accessible aujourd’hui aux demandeurs d'asile. La suppression de l’aide médicale d’État AME, par ailleurs, privera les sans-papiers d’accès aux soins. Or, le milliard d’euros engagés pour l’AME est utile Plus on retarde les soins des malades, plus ils y ont recours en urgence, et plus cela coûte cher. Nos patients sont atteints de maladies cardiovasculaires, mais aussi de troubles psychiques, car beaucoup ont été victimes de violences, surtout les femmes. »L’élection de Le Pen serait donc une catastrophe », le détricotage des droits irait encore plus vite », mais l’accueil des personnes exilées est mis à mal depuis des années », tiennent à rappeler les deux médecins. Aux réformes de Le Pen, elles opposeraient la déontologie médicale qui demande de soigner toute personne sans discrimination ». Et même si la présidente du RN menace de sanctions pénales » les gens aidant des sans-papiers pour quelque motif que ce soit », on résisterait », Debay, CGT, responsable du collectif confédéral chargé des luttes contre les idées d’extrême droiteParce qu’elle nourrit une haine du syndicalisme », l’extrême droite voudrait cantonner les syndicats à l’entreprise, pour qu’ils ne s’impliquent surtout pas dans la vie de la cité » ; elle entend même le moraliser, ce qui fait craindre le pire ». Selon Pascal Debay, qui forme des syndicalistes sur le sujet et publie des fiches pratiques, la tâche de décryptage n’est pas simple les questions économiques et sociales sont le cœur de l’ambition de normalisation du RN ». Marine Le Pen est en train de capter la colère sociale » mais ne propose que des recettes libérales ». Et son projet, centré sur la priorité nationale, ne fera que diviser » les salariées. L’extrême droite pointe l’immigré pour mieux servir les exploiteurs », poursuit celui qui ne voit rien de social » dans le projet du RN. Le Pen ne dit rien sur les salaires, à part baisser les cotisations. Rien sur la réduction du temps de travail. Elle refuse d’augmenter le Smic. Et sur les retraites, ce n’est pas progressiste pour partir à 60 ans, il faudrait travailler 40 ans. Cela s’adresse à une extrême minorité. » Lyes Louffok, militant des droits de l’enfant Ce qui m’inquiète le plus, c’est le sort des MNA [mineurs étrangers non accompagnés, dont la prise en charge est confiée aux services de l’aide sociale à l’enfance de chaque département – ndlr]. Marine Le Pen les voit comme un poids, comme s’ils étaient responsables de l’explosion du système de protection de l’enfance. Ce discours est abject et faux scientifiquement. Au nom de la “priorité nationale”, elle mènerait une politique clairement raciste en remettant en cause, à leur égard, le principe de “présomption de minorité”, prévu par la convention internationale des droits de l’enfant un enfant doit être présumé mineur le temps que des investigations soient menées [pour vérifier son âge – ndlr]. Ces investigations sont déjà très maltraitantes en France avec des tests osseux, etc., mais Marine Le Pen ne ferait qu’aggraver la situation. Cette inquiétude est aussi liée à sa promesse de “recentraliser” la protection de l’enfance [afin que l’État reprenne la main sur les départements – ndlr]. Cette “recentralisation” de l’ASE, c’est l’une de nos revendications de longue date – un préalable à toute réforme systémique. Mais chez Marine Le Pen, ce serait un moyen de s’assurer que l’accès à une protection est partout restreint pour les MNA au lieu de les protéger, elle les laisserait en état de déshérence totale, livrés à tous les dangers. À tout prendre, si le RN arrivait au pouvoir, je préfèrerais encore que les départements conservent la responsabilité de l’ASE. »Danyel Dubreuil, coordinateur d’une plateforme de lutte contre la précarité énergétique baptisée Rénovons ! » Réseau Action Climat, Fondation Abbé Pierre, Enercoop... Sur la précarité énergétique, problématique qui touche 12 millions de Françaises et de Français, Le Pen comme Zemmour restent dans l’incantatoire. Parce que vu le nombre d’emplois à créer pour la rénovation énergétique, cela les amènerait sur un terrain où ils n’ont pas envie d’aller, quand on sait d’où est originaire la main-d’œuvre du BTP, et sachant que, dans l’histoire, ce sont les immigrés qui ont reconstruit la France de l’après-guerre. Rénover les passoires énergétiques, tout en faisant en sorte que les plus pauvres ne soient pas confrontés à des coûts insurmontables, cela nécessite beaucoup d’aides et d’investissements publics qui ne sont pas dans le logiciel de l’extrême droite. Par ailleurs, notre travail de détection et d’accompagnement des ménages en précarité énergétique est porté par un maillage associatif ; or, via les expériences municipales, on sait quelles relations entretient le RN avec les associations, en leur imposant, notamment, de ne travailler qu’avec certains publics. De même, on sait que l’extrême droite veut insérer dans tout système d’aide des éléments de discrimination, de préférence nationale. Sachant que les précaires énergétiques se situent notamment dans les îlots de pauvreté des zones urbaines denses, où sont historiquement concentrées les personnes issues de l’immigration et/ou de la colonisation, une victoire de l’extrême droite serait un désastre social sur le front de la rénovation, du climat et de la lutte contre la pauvreté. Idem pour toutes les personnes qui sont parvenues à accéder à la propriété après la deuxième voire troisième génération, et dont les petits pavillons à cinquante kilomètres du centre des métropoles ou dans les territoires périurbains sont des passoires énergétiques. »
Unefemme portant le niqab doit comparaitre aujourd'hui devant la justice marseillaise pour avoir refusé d'enlever son voile lors d'un contrôle d'identité. Qui sont ces femmes qui portant le
Abstract This article examines the legal characterization of the full-face veil worn by female users of Canadian government services. Considering how various Western states perceive full-face veils, we suggest that legally defining this piece of clothing as a “religious object” is key to guaranteeing freedom of conscience and religion by the courts. By drawing on constitutional law and legal theory, we examine the legal treatment of this religious object within the analytical framework of the Supreme Court of Canada in the NS case. Résumé Cet article analyse la qualification juridique du voile intégral porté par les femmes usagères des services publics canadiens. Questionnant les modalités par lesquelles l’État se saisit de l’objet voile intégral » dans différentes sociétés occidentales, l’article postule que la traduction juridique de ce vêtement comme objet religieux » est nécessaire à une pleine garantie de la liberté de conscience et de religion par les tribunaux. Empruntant au droit constitutionnel et à la théorie du droit, l’article analyse ensuite le traitement juridique de cet objet religieux à partir du cadre d’analyse formulé par la Cour suprême du Canada dans l’affaire NS. References 1 Le voile intégral ne vise donc pas le hijab, le tchador et le jilbab, qui laissent voir le visage. 2 Charte canadienne des droits et libertés, Partie I de la Loi constitutionnelle de 1982, constituant l’annexe B de la Loi de 1982 sur le Canada R-U, 1982, c 11. 3 Charte des droits et libertés de la personne, LRQ c C-12. 4 En 2009, le nombre de femmes portant le voile intégral aux Pays-Bas était estimé à 400, celles-ci représentant 0, 002% de la population néerlandaise Annelie Moors, The Dutch and the Face-Veil The Politics of Discomfort » 2009 17 Social Anthropology 393 [Moors]. Cette même année, leur nombre était évalué en France à moins de 2000 Anne Fornerod, Les “affaires” de burqa en France » 2012 15 Quaderni di diritto e politica ecclesiastica 63. 5 En contexte québécois, ce nombre était estimé à moins de 100 en 2007 Pascale Fournier et Erica See, The “Naked Face” of Secular Exclusion Bill 94 and the Privatization of Belief » 2012 30 Windsor YB Access Just 63, 65 telles que référant aux travaux de Michael Adams [Fournier et See]. 6 Conseil d’État, 27 juin 2008, Mme Machbour, n°286798. Le débat a abouti à l’adoption de la loi n°2010-1192 du 11 octobre 2010 interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public », JORF n°0237 du 12 octobre 2010 p 18344. 7 Loi modifiant diverses dispositions législatives en matière électorale concernant l’identification des électeurs, LQ 2007, c 29. 8 PL C-6, Loi modifiant la Loi électorale du Canada identification visuelle des électeurs, 2e sess, 39e Parl, 2007 et PL C-623, Loi modifiant la loi électorale du Canada vote à visage découvert, 3e sess, 40e Parl, 2011. 9 Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, Avis sur les directives de la Régie de l’assurance maladie du Québec en matière d’accommodement raisonnable, cat 2010, p 13. 11 PL 94, Loi établissant les balises encadrant les demandes d’accommodement dans l’Administration gouvernementale et dans certains établissements, 1re session, 39e lég, Québec, 2010. Ce projet de loi est critiqué notamment par Fournier et See, supra note 5 ; Nafay Choudhury, Niqab vs Quebec Negotiating Minority Rights within Quebec Identity » 2012 UWOJ Leg stud 2 et Nathalie Des Rosiers, Projet de loi 94- Port du niqab une loi inutile », Le Devoir, 3 avril 2010. 13 Voir notamment, Québec, Assemblée nationale, Journal des débats, 39e lég, 1re sess, vol 41, n°170 9 février 2011 Carole Poirier. 14 Guillaume Bourgault-Côté, Cérémonie de citoyenneté—le niqab sera interdit lors du serment », Le Devoir, 13 décembre 2011. 15 En effet, dans l’affaire R c NS, [2012] 3 RCS 726, où une femme refusait d’enlever son niqab afin de témoigner dans une affaire criminelle, la majorité de la Cour suprême a rejeté l’approche consistant à toujours obliger la femme à enlever son niqab. 17 Luc B Tremblay, Le principe de proportionnalité dans une société démocratique égalitaire, pluraliste et multiculturelle » 2012 57 RD McGill 429 [Tremblay]. 19 Nadia Marzouki, La controverse comme transformation des conditions du compromis » dans David Koussens et Olivier Roy, dir, Quand la burqa passe à l’Ouest. Enjeux éthiques, politiques et juridiques, Presses universitaires de Rennes, coll. Sciences religieuses, à paraître en 2013. 20 Xavier Delgrange, Quand la burqa passe à l’Ouest, la Belgique perd-elle le Nord ? » dans Koussens et Roy, ibid. 21 Giulia Calvi et Nadia Fadil, Politics of Diversity Sexual and Religious Self-fashioning in Contemporary and Historical Contexts », EUI Working Paper, 2011/1, p 8 ; Mathias Möschel, La burqa en Italie d’une politique locale à une législation nationale » dans Koussens et Roy, supra note 19. 23 Pour une analyse de l’influence de la controverse sur la burqa sur l’ordre public européen, voir Ronan McCrea, The Ban on the Face Veil and European Law » 2013 Human Rights Law Review, en ligne ; Sally Pei, Unveiling Inequality Burqa Bans and Nondiscrimination Jurisprudence at the European Court of Human Rights » 2013 122 Yale L J 1089. 24 Sassen, Voir Saskia, Towards Post-National and Denationalized Citizenship » dans Isin, Engin et Turner, Bryan, dirs, Handbook of Citizenship Studies, London, Sage, pp 287–88. 25 Constantin Languille, Logique juridique, logique politique. Le cas de la burqa » 2012 172 Le Débat 88. 26 Loi n°2010-1192 du 11 octobre 2010 interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public, JORF n°0237 du 12 octobre 2010 p 18344. 27 Stéphanie Hennette-Vauchez, Derrière la burqa, les rapports entre Droit et Laïcité la subversion de l’État de droit ? » dans Koussens et Roy supra note 19. 28 Schnapper, Dominique, Par delà la burka les politiques d’intégration », Études, 2010, tome 413, p 461. Google Scholar 29 Borghée, Maryam, Voile intégral en France. Sociologie d’un paradoxe, Paris, Éditions Michalon, 2012. Google Scholar 30 Agnès de Féo, Sous la burqa, Paris, Sasana Productions, 2010. 31 Raphaël Liogier, Le voile intégral comme trend hypermoderne » 2010 42 Multitudes 16. 34 Fareen Parvez, Debating the Burqa in France The Antipolitics of Islamic Revival » 2011 34 Qualitative Sociology 287. 35 Woehrling, Jean-Marie, Définition juridique de la religion » dans Messner, Francis, Prélot, Pierre-Henri et Woehrling, Jean-Marie, Traité de droit français des religions, Paris, Litec, 2003, à la p 23. Google Scholar 36 Valérie Amiraux, Le port de la burqa en Europe comment la “religion” des uns est devenue l’affaire publique des autres » dans Koussens et Roy, supra note 19. 37 C’est ce que retracent Michele Grigolo, Costanza Hermanin et Mathias Möschel dans la jurisprudence récente de la Cour suprême de Grande-Bretagne relative aux Témoins de Jéhovah. Voir Michele Grigolo, Costanza Hermanin et Mathias Möschel, Introduction How Does Race “Count” in Fighting Discrimination in Europe ? » 2011 34 Ethnic and Racial Studies 1640. 38 Chaput v Romain, [1955] RCS 834. 39 Syndicat Northcrest c Amselem, [2004] 2 RCS 551 au para 39. 41 Voir notamment Roland J Campiche, Individualisation du croire et recomposition de la religion » 1993 81 Archives de sciences sociales des religions 119. 42 Hervieu-Léger, Danièle, Le pèlerin et le converti. La religion en mouvement, Paris, Flammarion, 2003, aux pp 186–87. Google Scholar 44 R c NS, supra note 15 au para 13. 45 Alberta c Hutterian Brethren of Wilson Colony, [2009] 2 RCS 567. 46 Cécile Laborde, Républicanisme critique vs Républicanisme conservateur repenser les “accommodements raisonnables” » 2009 44 Critiques internationales 20. 47 José Woehrling, Neutralité de l’État et accommodements convergence ou divergence ? » 2007 288 Options politiques 22. 48 R c NS, supra note 15 au para 1. Voir également au para 52. 49 Micheline Milot, La laïcité, 2008, Ottawa, Novalis, p 46. 50 Michèle Rivet et Anne-Marie Santorineos, Juger à l’ère des droits fondamentaux » 2012 42 RDUS 363 ; David Gilles et Simon Labaye, L’irrédentisme des valeurs dans le droit la quête du fondement axiologique » 2012 42 RDUS 309. 51 R c NS, supra note 15 au para 35. 53 Selon les juges LeBel et Rothstein, il conviendrait également de tenir compte des valeurs du système canadien de justice pénale et, plus largement encore, des valeurs communes à la société canadienne et aux principes qui sous-tendent la Constitution. Sur ces bases, ils sont d’avis qu’ [u]ne interdiction claire de porter le niqab respecterait le principe de la publicité du procès et préserverait l’intégrité de celui-ci en tant qu’acte de communication » R c NS, supra note 15 au para 78. 55 T Alexander Aleinikoff, Constitutional Law in the Age of Balancing » 1987 96 Yale LJ 943. 56 Tremblay, supra note 17 à la p 442. 57 Schutter, Olivier de, Fonction de juger et droits fondamentaux. Transformation du contrôle juridictionnel dans les ordres juridiques américain et européens, Bruxelles, Bruylant, 1999. Google Scholar 58 R c NS, supra note 15 au para 64. 61 Syndicat Northcrest c Amselem, supra note 39. 62 Multani c Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys, [2006] 1 RCS 256. 63 Bruker c Marcovitz, [2007] 3 RCS 607. 64 Alberta c Hutterian Brethren of Wilson Colony, supra note 45. 65 Sur cette question, voir Louis-Philippe Lampron, La hiérarchie des droits. Convictions religieuses et droits fondamentaux au Canada, Bruxelles, Peter Lang, 2012 ; Louis-Philippe Lampron et Eugénie Brouillet, Le principe de non-hiérarchie entre droits et libertés fondamentaux l’inaccessible étoile ? » 2011 41 RGD 93 ; Stéphane Bernatchez, Quand appliquer les chartes, c’est hiérarchiser les droits » 2012 4 Revue québécoise de droit constitutionnel 61. 66 Dagenais c Société Radio-Canada, [1994] 3 RCS 835, 877 juge en chef Lamer, écrivant pour les juges Sopinka, Cory, Iacobucci et Major. 67 R c Mills, [1999] 3 RCS 668 au para 21 juge en chef Lamer. 68 Ibid. au para 61 juges McLachlin et Iacobucci écrivant pour les juges L’Heureux-Dubé, Gonthier, Major, Bastarache et Binnie. 70 Université Trinity Western c College of Teachers, [2001] 1 RCS 772, 2001 CSC 31 au para 29 les juges Iacobucci et Bastarache écrivant pour la juge en chef McLachlin et les juges Gonthier, Major, Binnie, Arbour et LeBel. 71 Renvoi relatif au mariage entre personnes du même sexe, [2004] 3 RCS 698 au para 50 juge en chef McLachlin et les juges Major, Bastarache, Binnie, LeBel, Deschamps, Fish, Abella et Charron soulignement ajouté. 72 Tremblay, supra note 17 à la p 434. 76 Rawls, John, Political Liberalism, New York, Columbia University Press, 1993. Google Scholar 77 Tremblay, supra note 17 à la p 457. 78 Dworkin, Ronald, Rights as Trumps » dans Waldron, Jeremy, dir, Theories of Rights, Oxford, Oxford University Press, 1984, p 153 ; Ronald Dworkin, Taking Rights Seriously, Cambridge Mass., Harvard University Press, 1977, p xi. Les droits individuels sont des atouts politiques détenus par les individus. Les individus ont des droits quand, pour une raison ou une autre, un but commun n’est pas une justification suffisante pour les priver de ce qu’ils désirent, en tant qu’individus, obtenir ou accomplir ; ou lorsqu’il ne constitue pas une justification suffisante pour leur imposer une perte ou un tort » traduction tirée de Dworkin, Ronald, Prendre les droits au sérieux, Paris, PUF, 1995, p 44 . 79 Tremblay, supra note 17 à la p 442. 88 Dagenais c Société Radio-Canada, supra note 66. 89 R c Oakes, [1986] 1 RCS 103, 139. 90 Dagenais c Société Radio-Canada, supra note 66. 92 Syndicat Northcrest c Amselem, supra note 39 au para 84. 93 Multani c Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys, supra note 62 au para 79. 94 Bruker c Marcovitz, supra note 63 au para 92. 96 Alberta c Hutterian Brethren of Wilson Colony, supra note 45. 98 Ibid. aux paras 102–103. 99 R c NS, supra note 15 au para 35. 102 Police v Razamjoo, [2005] DCR 408 DCNZ, cité par Bakht, Natasha, Objection, Your Honour! Accommodating Niqab-Wearing Women in Courtrooms » dans Grillo, Ralph et al, dir, Legal Practice and Cultural Diversity, Farnham GB, Ashgate, 2009, 115 à la p 130. Google Scholar 103 Evidence Act 2006, NZ 2006/69, art 103 3e. 105 Supra note 102 à la p 118. 106 R v S M, 2013 ONCJ 209. 107 Fournier et See, supra note 5 aux pp 75 et 76. . 411 172 419 353 78 63 294 211

devant qui la femme peut enlever son voile